OCTOBRE 2013























COMMUNIQUÉ  de PRESSE:





PARCOURIR  L'EXPOSITION:










                                            








1 commentaire:

  1. L'œil du coq me hante

    Sorte de mise en abîme de la naïveté du peintre, qui voit au-delà de la forme qu'il cherche à restituer, la forme du coq devient le cadre d'un paysage, l'œil en son centre. Reflétant ce qu'il voit, il n'est plus le coq, il est le paysage.
    La peinture n'est plus seulement naïve, elle est innocente.

    L'œil du spectateur cherche à perce-voir l'œuvre, en quête de sens, pour en dégager l'origine de son attrait.
    Il ne fait que contempler sa propre naïveté, l'artiste l'ayant pris au piège malgré lui.

    Oisif écervelé qu'il est, le coq n'est rien d'autre que ce qu'il voit, un paysage d'Haïti (ou d'ailleurs).

    La naïveté n'est-elle pas le propre de l'enfance, ce qu'elle voit est juste beau.

    Mais la réalité est généralement plus terre à terre, le coq haïtien est souvent prisonnier des paris et du combat pour la vie. Cruelle est la condition de notre survie, lorsque la misère nous cache l'horizon.

    Son œil est le notre, assoiffé de liberté, il contemple une quiétude éperdue.

    L'œil de l'artiste m'inspire.

    Un critique naïf
    Philippe Gonçalves

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